Справочник Пользователя для Carrier 23431-iom-12-2003

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7 - RACCORDEMENTS EN EAU
Pour le raccordement en eau des unités, se référer aux plans
dimensionnels certifiés livrés avec la machine montrant les
positions et dimensions des entrées et sorties d’eau des
échangeurs.
Les tuyauteries ne doivent transmettre aucun effort axial,
radial aux échangeurs et aucune vibration.
L’eau doit être analysée ; le circuit réalisé doit inclure les
éléments nécessaires au traitement de l’eau: filtres, additifs,
échangeurs intermédiaires, purges, évents, vanne d’isolement,
etc, en fonction des résultats, afin d'éviter corrosion, encrasse-
ment, détérioration de la garniture de la pompe...
Consulter tout manuel traitant de ce sujet ou un spécialiste.
7.1 - Précautions d’utilisation
Le circuit d'eau doit présenter le moins possible de coudes et
de tronçons à horizontaux à des niveaux différents. Les
principaux points à vérifier pour le raccordement sont indi-
qués ci-dessous:
Respecter les sens des raccordements entrées et sorties
eau repérés sur l'unité.
Installer des évents manuels ou automatiques aux points
hauts du (des) circuit(s).
Maintenir la pression du (des) circuit(s) en utilisant un
détendeur et installer une soupape de sécurité ainsi qu'un
vase d'expansion. Les unités avec le module hydraulique
incluent la soupape et le vase d'expansion.
Installer des thermomètres dans les tuyauteries d'entrée(s)
et sortie(s) eau.
Installer des raccords de vidanges à tous les points bas
pour permettre la vidange complète du (des) circuit(s).
Installer des vannes d'arrêt près des raccordements
d'entrée(s) et sortie(s) eau.
Utiliser des raccords souples pour réduire la transmission
des vibrations.
Isoler les tuyauteries froides après essais de pression pour
empêcher la transmission calorifique et les condensats.
Envelopper les isolations d'un écran antibuée.
Si la tuyauterie d'eau externe à l'unité se trouve dans une
zone où la température ambiante est susceptible de chuter
en dessous de 0°C, il faut isoler et placer un réchauffeur
électrique sur toute la tuyauterie.
NOTE: Il est obligatoire d'installer un filtre à tamis pour les
unités non équipées du module hydraulique au plus prêt de
l'échangeur et dans un endroit facilement accessible pour
pouvoir être démonté et nettoyé. Les unités avec module sont
équipées de ce type de filtre.
L'ouverture de maille de ce filtre sera de 1,2 mm. A défaut
l'échangeur à plaques pourrait s'encrasser rapidement à la
première mise en route car il remplirait la fonction de filtre
et le bon fonctionnement de l'unité serait affecté ( diminu-
tion du débit d'eau par l'augmentation de la perte de
charge).
Avant la mise en route de l'installation, bien vérifier que les
circuits hydrauliques sont raccordés aux échangeurs appro-
priés (pas d'inversion entre évaporateur et condenseur par
exemple).
Ne pas introduire dans le circuit caloporteur de pression
statique ou dynamique significative au regard des pressions de
service prévues.
Avant toute mise en route, vérifier que le fluide caloporteur est
bien compatible avec les matériaux et les revêtements du
circuit hydraulique.
En cas d'additifs ou de fluides autres que ceux préconisés par
Carrier, s'assurer que ces fluides ne sont pas considérés
comme des gaz et qu'ils appartiennent bien au groupe 2, ainsi
que défini par la directive 97/23/CE.
Préconisations de Carrier. sur les fluides caloporteurs:
Pas d'ions ammonium NH4
+
 dans l'eau, très néfaste pour
le cuivre. C'est l'un des facteurs le plus important pour la
durée de vie des canalisations en cuivre. Des teneurs par
exemple de quelques dizaines de mg/l vont corroder
fortement le cuivre au cours du temps (les échangeurs à
plaques utilisés dans ces machines ont des joints brasés
au cuivre).
Les ions chlorure Cl
-
 sont néfastes pour le cuivre avec
risque de perçage par corrosion par piqûre. Si possible en
dessous de 10mg/l.
Les ions sulfates SO
4
2-
 peuvent entraîner des corrosions
perforantes si les teneurs sont supérieures à 30mg/l
Pas d'ions fluorures (<0,1 mg/l)
Pas d'ions Fe
2+
 et Fe
3+
 si présence non négligeable
d'oxygène dissous. Fer dissous < 5mg/l avec oxygène
dissous < 5mg/l.
Silice dissous: la silice est un élément acide de l'eau et
peut aussi entraîner des risques de corrosion. Teneur
< 1mg/l
Dureté de l'eau: TH > 5°F. Des valeurs entre 10 et 25
peuvent être préconisées. On facilite ainsi des dépôts de
tartre qui peuvent limiter la corrosion du cuivre. Des
valeurs de TH trop élevées peuvent entraîner au cours du
temps un bouchage des canalisations. Le titre
alcalimétrique total (TAC) en dessous de 100 est
souhaitable.
Oxygène dissous: il faut proscrire tout changement
brusque des conditions d'oxygénation de l'eau. Il est
néfaste aussi bien de désoxygéner l'eau par barbotage de
gaz inerte que de la sur-oxygéner par barbotage
d'oxygène pur. Les perturbations des conditions
d'oxygénation provoquent une déstabilisation des
hydroxydes cuivrique et un relargage des particules.
Résistivité - Conductivité électrique: plus la résistivité
sera élevée plus la vitesse de corrosion aura tendance à
diminuer. Des valeurs au dessus de 3000 ohms/cm sont
souhaitables. Un milieu neutre favorise des valeurs de
résistivité maximum. Pour la conductivité électrique des
valeurs de l'ordre de 200-600 S/cm peuvent être
préconisées.
pH: cas idéal pH neutre à 20-25°C
7 < pH < 8
Lorsque le circuit hydraulique doit être vidangé pour une
période dépassant un mois, il faut mettre tout le circuit sous
azote afin d'éviter tout risque de corrosion par aération
différentielle.
Les remplissages et les vidanges en fluide caloporteur se font
par des dispositifs qui doivent être prévus sur le circuit
hydraulique par l'installateur. Il ne faut jamais utiliser les
échangeurs de l'unité pour réaliser des compléments de charge
en fluide caloporteur.